Texte rédigé avec Agnès Michel, co-responsable de la commission économie et social d'EELV. A diffuser sans modération...
La crise automobile, et les réponses à y apporter, sont l'opportunité de faire avancer, concrètement, la transformation écologique et sociale de la société française, et européenne. Voici la position d'EELV sur le plan automobile du gouvernement, que nous soutenons, mais que nous appelons pour autant à être suivi rapidement de mesures plus profondes et structurelles.
Malgré un objectif a priori louable, la mesure gouvernementale de baisse des prix des carburants fait fausse route. Dans mon analyse, cette intervention souffre de vrais défauts : si elle est coûteuse, elle ne suffira cependant pas à empêcher la hausse inexorable des prix de l'essence et du gazole, elle n'est malheureusement pas ciblée socialement, et puis elle ne préjuge pas des nécessaires mesures à prendre pour préparer la transition énergétique, accompagnant bien sûr avec force les ménages les moins aisés, mais aussi donnant les moyens à notre société d'inventer le comment vivre dans la sobriété de consommation d'hydrocarbures. Voici le communiqué de presse qu'EELV a émis le 29 août.
Je signe, avec José Bové, une tribune que publie Le Monde. Réflexions de fond sur le sens du projet de NDDL.
Le thème des stupéfiants est de retour dans l’actualité, et il ne faut surtout pas le laisser aux mêmes pères ou mères la morale, toujours prompts à éviter le débat au fond pour l’instrumentaliser à des fins pas vraiment supportables. "Salles de shoot" d’une part, mais aussi cannabis d’autre part, je m’essaie ici à affirmer mes convictions en quelques mots.
Par deux fois ces derniers mois, j’ai eu l’occasion d’assister à un formidable spectacle théâtral réalisé par la Compagnie dijonnaise Taxi-Brousse : Métallos et dégraisseurs. Une pièce comme un coup de poing, qui raconte l'histoire d’une usine métallurgique à travers sept générations de tréfileurs. Cent cinquante ans d'histoire, écrite à partir de témoignages d'ouvriers. Un spectacle d’une incroyable qualité, un travail d’une intensité en tout point étonnante, que je voudrais faire partager. Pour ma part, j’ai longuement interviewé le metteur en scène Patrick Grégoire, dont les propos portent une puissance artistique ET politique… qui me passionne.
L'insupportable projet de loi sur l’immigration du gouvernement français, que porte le fameux Éric Besson, affirme des principes d'exclusion à l'opposé de tout ce que nous essayons d'inventer sur les territoires.
ll y a fort longtemps (2006 ;-)), j'ai été interrogé par la revue interne d'une entreprise, qui réfléchissait sur les nouveaux concepts de développement que les voix des Verts commençaient à populariser. Ce fut un exercice intéressant de "vulgarisation", dont je m'inspire souvent quand il me faut échanger avec des interlocuteurs a priori non connaisseurs de l'économie sociale et solidaire.
Souvent, quand il me revient que les projets que nous lançons ou que les programmes que nous imaginons se heurtent violemment au mur des réalités, un petit mot me sauve de ma désespérance : Écossolies ! Ce réseau d’acteurs de l’économie sociale et solidaire de l’agglo nantaise, s’il n’est pas parfait, est une démonstration assez exceptionnelle du potentiel de l'économie sociale et solldaire, quand elle est appuyée par les choix décisifs de collectivités locales.
L'économie sociale et solidaire est une véritable alternative en matière de modèle de développement. L'Etat, qui a complètement délaissé ce secteur qui représente 12% de l'emploi salarié en France, essaye de nous faire croire qu'il s'en soucie moins de trois mois de l'élection présidentielle. Nous le dénonçons dans cette tribune rédigée avec Alain Lipietz et publiée sur Médiapart.