Comme je l’exprime dans l’édito de cette newsletter de rentrée, je me sens pleinement thérapeute quel que soit le cadre et le lieu dans lequel j’interviens, quelles que soient les personnes que j’accompagne. Thérapeute entre l’intime et le social, je le suis aussi quand j’accompagne des décideurs privés ou publics.
C'est la rentrée, et l'occasion d'annoncer les dates des stages que j'animerai dans les prochains mois. Jeu du Roi/Reine, groupe de thérapie et développement personnel : le programme est déjà riche !
Pendant le confinement, j'ai eu l'honneur de participer à la conception de deux objets éditoriaux intéressants : l'ouvrage collectif Bas les masques et le prochain numéro de la revue de référence Les Cahiers de Gestalt-thérapie.
Je vis et j'exerce mon métier de Gestalt-thérapeute dans un lieu écoconstruit atypique situé au cœur de Nantes. Disponible à la location pour d'autres professionnels de la santé et du développement personnel, il a été baptisé Du chemin au jardin. Quelques mois après son ouverture, il affiche déjà presque complet.
En plein confinement, mon ami Arnaud Riou m’a contacté pour me demander comment je vivais cette période inédite qui s’est imposée à nous tous du jour au lendemain. À cette occasion, il m’a fait part de son intention de laisser une empreinte de ce vécu et qu’il avait dans l’idée de rassembler des personnes inspirantes de son entourage et de son parcours pour témoigner de leurs expériences. J'ai décidé de répondre positivement à sa proposition d’en être.
Encore empreint de la méditation « intérieur/extérieur » publiée il y a deux semaines et profitant de l’envoi d’une cinquième méditation guidée du confinement, j’écris ces quelques mots…
En cette période de confinement et de chômage technique massif, certain(e)s angoissent et/ou sont déstabilisé(e)s face à la perte de leurs repères quotidiens. Et comme dans toutes les crises, ce sont d’abord les plus démunis qui en souffrent. L’association AlterSoin pour Tous 44 met en place un système d'écoute téléphonique solidaire pour offrir un soutien psychologique à ses bénéficiaires.
Une méditation guidée pour mieux affronter le présent et des pistes de réflexion pour préparer l’avenir… En ce moment si particulier, j’ai l’envie de partager mes pratiques et mon cheminement pour, humblement et à ma mesure, essayer de rendre ce monde meilleur.
Je ne reçois plus de patients dans mon cabinet depuis le début du confinement. Afin de ne pas interrompre le travail en cours avec eux, j’ai décidé de proposer des alternatives à distance dès cette semaine.
En ces premières jours de la nouvelle décennie qui s’amorce, observer ce qui se passe dans le monde - prémices d’une nouvelle guerre mondiale dans le conflit Iran / US, incendies sans précédent en Australie, la biodiversité qui se dégrade dangereusement ce qui menace les équilibres naturels de notre planète, et plus proche de chez nous, des conflits sociaux de plus en plus clivés et violents - peut se révéler anxiogène.
Face à cela, en tant que thérapeute, je pourrais uniquement me concentrer sur l’accompagnement individuel ou collectif de mes patients ou stagiaires et me dire que ce travail suffirait pour calmer l’anxiété de chacun. Mais je ne le peux pas, et je ne le crois pas possible tant la société s’invite dans mon cabinet (par mes patients comme par moi, dans la relation patient-thérapeute) et dans mes actions en dehors.