13 Nov 2024
Finitude humaine

Le 23 novembre, je participe à une rencontre sur le thème de la finitude organisée par le Réseau Gestalt Ouest.

La finitude se loge en toute chose, car tout ce qui naît se développe et disparaît. Et chacune de ces finitudes engendre la rupture ou bifurcation de l’étant que j’étais vers l’étant en devenir...

Contrainte limitante de notre existence et source de terreur pour certains, incitation à mettre au monde quelque chose de nouveau pour d'autres... Comment les finitudes impactent-elles nos vies, nos clients et patients, nos pratiques professionnelles d’accompagnement ?

Journée RGO "Finitudes ou l'enjeu d'être"
Samedi 23 novembre
Espace Désiré Colombe, 8 Rue Arsène Leloup, Nantes
Gratuit pour les membres adhérents
35€ pour les personnes extérieures

J’interviendrai pour témoigner de mon expérience d’animation et de supervision en tant que Gestalt-thérapeute auprès de soignants et bénévoles qui accompagnent des personnes en fin de vie.

Cet accompagnement est très singulier pour moi car il (im)pose la question de la finitude au sens de la finitude de l’existence humaine comme un préalable aux situations vécues et évoquées.

J’évoquerai :

  • les thématiques que la spécificité de cet accompagnement nous fait explorer, visiter différemment,
  • En quoi et comment cela génère et provoque des émotions, vécues avec une intensité particulière ?
  • Comment le « contacter » opère dans ce type d’accompagnement, tant pour eux avec les personnes et leurs familles que moi avec eux, et en quoi cela peut bousculer le rapport au temps de l’existence, le rapport à cette fameuse notion de "finitude" ?

"Pour Heidegger, la condition d'accès à la mort des autres dans leur singularité, c'est mon rapport à ma propre mortalité”, affirme Philippe Cabestan. Il précise : “c'est dans ce face-à-face, dans cet affrontement avec ma propre finitude, que le Dasein, que l'être humain, prend conscience que se dévoile à l'être humain sa condition d'être mortel, sa condition d'être au monde, sa condition d'être avec les autres aussi”.

La mort, c'est bien une détermination ontologique, existentielle, c'est ce qui nous constitue comme êtres humains. Toute notre temporalité est dominée par cette finitude, c'est-à-dire que tout ce que nous faisons, tous nos projets, ont pour horizon cette finitude.

 

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